Paris : Libraire d’Amérique et d’Orient Adrien-Maisonneuve, 1943. — VII, 164 p.
Table des matières : Avant-propos.
Phonétique :
Vocalisme. -- Évolution préhistorique du vocalisme sur le domaine chamito-sémitique et le domaine indo-européen à la lumiére de la comparaison de l’un et de l’autre groupes à ce point de vue :
Le vocalisme « nostratique », tel que le fait connaître l’étude comparative du chamito-sémitique et de l’indo-européen : 1. Le « nostratique ». 2. Vocalisme « nostratique ». 3. « Emphase » et « non-emphase » dans les phonemes. 4. « Force » et « douceur » (des phonèmes). 5. Tableau des correspondances entre voyelles « nostratiques » et voyelles chamito-sémitiques et indo-européennes. Conclusion.
Solutions qu’apporte la théorie à certaines questions posées par l’évolution préhistorique du vocalisme chamito-sérnitique : 1. Types réguliers dans la formation des mots (et la flexion verbale) en sémitique commun : 1. type *
ḳàtlu. 2. type *
ḳátilu (avec
a). 3. type *
ḳātilu (avec
a). 4. type *
ḳatī́lu. 5. type *
ḳutalu. 6. type *
ḳitalu. 7. type *
ḳitālu. 8. type *
ḳutālu. 9. type *
ḳātūlu. 10. type *
ḳatūlu. 11. type *
ḳìtlu. 12. type *
ḳùtlu. 13. Aoristes du type *
yaḥlifu, *
yaḍrubu. 14. Parfaits du type
kabura et
wariþa. 2. Types irréguliers : 1. Types *
ḳātala, *
ḳatālu, *
ḳutūlu, *
ḳatalu (en sémitique commun). 2. Le type *
ḳatalu (ar. cl.
baladun, etc.) serait relativement moderne. 3. Flexion verbale: ar. class.
ḳatala issu de *
ḳát(a)l-há. 4. Substitution du
a (dans l’aoriste) à l’
i (du parfait), phénomène purement mécanique. 5. Irrégularités apparentes expliquées par l’hypothèse de formes ancestrales à double accent. Conclusion.
Solutions qu’apporte la meme théorie à certains problémes que pose l’évolution préhistorique de l’indo-européen : 1. Solutions générales : α) Quelques traits de l’histoire des recherches sur le vocalisme indo-européen. β) Point de vue auquel on s’est placé ici. Tableau des voyelles indo-européennes. γ) Chronologie vocalique de l’indo-européen. δ) Remarque spéciale à
o indo-européen. 2. Solutions particulières : α) Aoriste sigmatique, type *
deik1s-(e). β) Aoriste védique du type
vócat. γ) Indo-européen dialectal *
dódmi, d’où v. sl.
damĭ. δ) Flexion nominale dite « athématique ». ε) Κέλευθος et ses composés. ζ) Χέ(ϝ)ω, *
g1hew-e/o-, *
g1hewe-d-e/o-, *
g1heu̯d-, lat. [i]fū-d-ī, etc.
Sonantes : L’
emphase dans les sonantes indo-européennes:
Ỵ,
Ẉ (
Ṛ,
L,
Ṃ,
Ṇ), à coté de
y,
w (
r,
l,
m,
n) non-emphatiques : 1.
Ỵ et
ỵ indoeuropéens : Faits arméno-grecs. Faits purement grecs. Discussions sur armén.
ner,
luc,
leard. 2.
Ẉ et
ẉ : Faits grecs. Faits arméno-grecs. 3. Ṛ et r à l’initiale. 4.
Ḷ et
l à l’initiale. 5.
Ṃ et
m à l’initiale. 6.
Ṇ et
n à l’initiale. Conclusion.
Phonétique et Morphologie : Les observances phonétiques dans les racines. De la place des sonantes dans la racine indo-européenne triconsonantique. Réflexions sur quelques groupes de racines (de sens originairement teiimique) : *
nä, *
wä (
pälä) « nouer, plier, etc. »,
ḥä,
ʿä « râcler, polir, etc. ». Les racines indoeuropéennes biconsonantiques limitées à l’arrière par une laryngale (
ə1,
ə2,
ə3). Leurs correspondants en chamito-sémitique.
Remarques d’ensemble.