Innsbruck: Institut für Sprachen und Literaturen der Universität Innsbruck, 2016. — XVI, 650 p. — (Innsbrucker Beiträge zur Sprachwissenschaft 156). — ISBN 978-3-85124-743-5.
Table des matières : Avant-propos. Table des matières. Abréviations. Introduction.
Grec :
Liminaire : La valeur fonctionnelle contrastive de l’accent : les types τόμος et τομή, questions sémantiques et morphologiques. Remarques préliminaires concernant la distinction entre les noms abstraits et les noms concrets: La « concrétisation » des abstraits ; Une distinction entre les noms abstraits et les noms concrets est-elle possible ? Quelques questions de méthode : Questions de terminologie : oxytonèse, barytonèse, récessivité accentuelle. Le témoignage des grammairiens et des lexicographes anciens.
Les dérivés en -η / -ᾱ :
Les dérivés du type τομή : Les mots oxytons : Principaux exemples, entre abstraction et concrétisations diverses ; Les formes préfixées ; Cas plus spécifiques ; Conclusion. Les exceptions à1’oxytonèse : Formes à degré radical *
o ; Formes qui présentent, au moins en synchronie, un degré *
ō ; Conclusion.
Les dérivés en -η / -ᾱ à vocalisme autre que *[i]o[/i] : Les mots oxytons : Noms verbaux / noms résultatifs ; Formes d’interprétation plus difficile. Les mots barytons : Les mots barytons de sens abstrait : Hypothèse générale sur ces formations : Liste des formes concernées ; Spécificités morphologiques de ces formations ; L’importance du critére sémantique ; L’absence de phénomènes parallèles dans les masculins thématiques. Quelques cas particuliers. Les mots barytons de sens concret.
L’accentuation des préfixés et des composés : Les préfixés : quelques cas spécifiques ; Les composés.
Les substituts d’anciens noms-racines : Les mots oxytons ; Les mots barytons ; Conclusion.
Les dérivés de substantifs.
Les noms issus d’adjectifs, et la loi des appellatifs : Recul de 1’accent dans le substantif, en face d’un adjectif oxyton (ou, le cas échéant, accentué sur la syllabe pénultiéme) ; Substantif oxyton
vs adjectif baryton ?; Légitimité de la loi des appellatifs.
Conclusion.
Les dérivés en -μη :
Liminaire.
Les mots barytons.
Les mots oxytons : Formes accentuées comme des noms en -η, et non en -μη ; Autres formes oxytones ; Synthèse des données précédentes.
Quelques cas spécifiques : dérivés secondaires, autres dérivés primaires inanalysables en synchronie, etc. .
Conclusion.
Les dérivés en -νη :
Les dérivés suffixés en *-νᾱ ou en *-σνᾱ : Formes à vocalisme *
o ; Les mots oxytons ; Les mots barytons ; Une autre formation du type *
CoC-neh2 ?; Conclusion. Formes comportant un vocalisme radical autre que *
o : Les mots oxytons : Les mots barytons ;
Les dérivés on la finale -νη est précédée d’une voyelle appartenant au suffixe : Noms en -ανη ; Noms en -ονη ; Autres noms[/i] ; Conclusion.
Les dérivés en -λη :
Les mots oxytons : Formes suffixées en -ωλη et en -ωρη / -ωρᾱ (< *-ωλᾱ) ; Noms de parties du corps ; Le cas de σταφυλή ; L’ancien collectif φῡλή ; Autres formes oxytones terminées par -λή : ἀπειλή, ὠτειλή, αὐλή.
Les mots barytons.
Les dérivés en -ρᾱ :
Formations barytones suffixées en -ρᾱ. Quelques mots oxytons terminés par -ρᾱ.
Les dérivés en -τη :
Les mots oxytons.
Les mots barytons : Les formations dont le rapport avec une base verbale était reconnaissable : Une formation à vocalisme *
o apophonique : κοίτη ; Deux mots de sens abstrait : ἄτη , μελέτη ; Deux mots de sens concret: δαίτη, ἀήτη . Les autres formations.
Le statut spécifique des dérivés d’adjectifs.
Sur quelques formations terminées par *ϝᾱ.
Les dérivés en -ιᾱ :
Noms abstraits barytons vs
noms concrets / collectifs oxytons ? : Présentation des données et hypothèse générale. Difficultés posées par cette analyse : Noms concrets ou collectifs barytons ; Noms abstraits oxytons ; Conclusion.
L’hypothese de M. Scheller (l951) : La question phonétique ; Arguments divers ; cas des noms de dèmes en -ιᾱ́, avec un aperçu de l’accentuation des toponymes et des noms communs de sens local.
Une hypothèse sémantique, ou sociolectale ?: Supériorité de l’hypothèse sémantique d’un point de vue général ; Le cas spécifique des noms où le suffixe -ιᾱ, en synchronie, est précédé par une voyelle ; Conclusion.
Annexe : sur quelques formes terminées par -ειρᾱ́.
Excursus 1 : L’oxytonèse des neutres thématiques :
Liminaire. Cas isolés de conservation d’une oxytonèse clairement héritée : ζυγόν, ξυρόν. Noms de parties du corps. Le cas du neutre pluriel πυρά. Deux noms du vocabulaire maritime. Noms en -τρον. Les neutres oxytons qui coexistent avec un masculin thématique oxyton. Conclusion. La question du type μηρός / μῆρα[/b]. Excursus 2 : Les dérivés en *-yᾰ / *-yᾱ- (< *[i]-ih2 / *-i̯eh
2-) :
Présentation des données. Une trace d’une alternance accentuelle héritée de l’indo-européen ?; Un phénomène de date grecque ?: Les hypothèses de J. Kuryłowicz et d’O. Szemerényi ; L’ancienneté de l’accentuation suffixale dans les formes grecques à accent alternant : Les anciens féminins d’adjectifs en -ύς: Analyse des données : Πλαταιαιαί, κραταιή, πολλή, θαμειαί, ταρφειαί; Réexamen synchronique du cas de Πλαταιαιαί ; Les substantifs ἄγυια et ὄργυια. Le cas de καυστειρῆς. [i]Conclusion : ancienneté de l’accentuation suffixale, et caractère secondaire de l’accentuation récessive dans les noms grecs en *-yᾰ à alternance accentuelle.
Annexe 1 : le cas de μία, gén. μιᾶς, et de ἴα, gén. ιᾶς.
Annexe 2 : remarque sur la question de la coexistence de formes en -ᾰ et en -η / -ᾱ, du point de vue de 1’accent. Conclusion : unité des critères utilisés pour rendre compte des différents types suffixaux, et comparaison avec les noms masculins en *[i]-ā-.
Comparaison indo-européenne:
Liminaire.
Sanskrit védique :
Liminaire. L’accentuation des noms d’action déverbatifs.
Examen des autres types de formations en -ā- que les noms d’action déverbatifs[/i] : Motion féminine et faits connexes : noms d’animaux, etc. ; Noms concrets ; Noms en
-ā- qui sont des substituts de noms-racines ou de thèmes consonantiques polysyllabiques : Dans le
R̥gveda : Fréquence et origine de la barytonèse ; Exceptions à la barytonèse ; Après le
R̥gveda ; Conclusion.
Remarques sur quelques types de dérivés à suffixes complexes : Les dérivés en
-nā- : Barytonèse des dérivés en
-nā- ; Exceptions à la barytonèse. Les dérivés en -anā- : Les mots oxytons ; Les exceptions à l’oxytonèse ; Origine de l’oxytonèse.
Conclusion : le rôle des critères sémantiques sur la place de l’accent. Baltique, slave : [i]Baltique : l’exemple du lituanien : Liminaire. Productivité des types 4 (pour les dissyllabes) et 3b (pour les polysyllabes) dans les formations déverbatives du type τομή ; faible productivité du type 3 (pour les dissyllabes): Les formations des types 4 et 3b ; Les formations du type 3 ; Conclusion. Les formations du type 1 : La théorie sémantique de J. Kuryłowicz ; L’analyse de R. Derksen sur l’origine de la métatonie rude ; Conclusion : l’opposition des noms abstraits et des noms concrets dans les formations déverbatives des types 1, 3 et 4. Les mots du type accentuel 2 : L’analyse de J. Kuryłowicz : Y a-t-il une spécificité sémantique des dérivés du type 2 ?. Un cas spécifique de suffixe complexe : les noms suffixés en
-(s)ta.
Slave : Liminaire. L’analyse de J. Kuryłowicz des types τόμος, τομός et τομή en slave : présentation et difficultés : Les types τόμος / τομός en slave : L’analyse de J. Kuryłowicz ; Difficultés posées par cette analyse ; la théorie de V. M. Illič-Svityč ; Conclusion. L’analyse du type τομή du slave par J. Kuryłowicz : des « paires minimales » entre noms abstraits et noms concrets ?. Mots de type
b : Formes de sens abstrait ; Formes de sens concret ; Conclusion. Mots de type
c. Conclusion. La question du type
a, et l’analyse générale du système par F. Kortlandt.
Conclusion : répartition des fonctions primaire et secondaire dans les dérivés du type τομή en baltique et en slave.
Germanique :
Liminaire : la loi de Verner.
Les mots du type τομή: Les mots oxytons selon la loi de Verner : Alternance germ. *
h : *
g (< i.-e. *
k, *
k′) ; Alternance germ. *
hw : *gw (< i.-e. *[/i]k
u̯[/i]) ; Alternance germ. *
þ : *đ (< i.-e. *
t) ; Alternance germ. *
f: *
ƀ (< i.-e. *
p) ; Alternance germ. *
s : *
z (< i.-e. *
s); Conclusion. Les formes qui ne présentent pas de sonorisation selon la loi de Verner.
Formations radicales comportant un autre vocalisme que les mots du type τομή : Quelques remarques sur les formations à suffixe complexe[/i] *-þ-[/i] / *-đō-.
Conclusion.
La question de l’opposition accentuelle entre masculin / neutre singulier et féminin / neutre pluriel collectif : extension et limites :
Presentation synthétique.
La question du contraste accentuel entre des singuliers thématiques oxytons et d’anciens collectifs barytons : Exemples divers en grec, en védique et en germanique ; Quelques suffixes complexes (grec, védique, germanique) : Les substantifs suffixés en *
-tu̯om / *-tu̯ā : le cas du germanique ; Véd.
-tvaná- (neutre) / gr. -σύνη ; Les substantifs védiques suffixés en
-thá- / ′-thā- ; Les substantifs suffixés en *
-trom / *-trā (et en *
-tlom / *-tlā) : En védique et en grec ; En germanique ; Conclusion. Les données slaves et baltiques.
Conclusion.
Conclusion.
Annexe : approches reposant sur l’examen des propriétés prosodiques des morphèmes qui constituent les noms en *-ā, en lien avec leur structure phonologique.
Bibliographie :
Abréviations bibliographiques.
Textes grammaticaux grecs anciens : grammairiens, lexicographes, scholiastes.
Bibliographic générale.
INDEX :
Index des lois.
Index des mots :
Grec : Grec mycénien. Grec ancien alphabétique. Grec moderne.
Indo-iranien : Sanskrit. Iranien (avestique, vieux perse, moyen perse, persan).
Baltique : Lituanien. Letton : 643. Vieux prussien.
Slave : Vieux slave. Serbo-croate. Slovène. Bulgare. Russe. Ukrainien. Tchèque. Polonais. Kachoube.
Germanique : Gotique. Vieil islandais. Vieux suédois. Norvégien. Vieil anglais. Anglais moderne. Vieux frison. Vieux saxon. Moyen bas-allemand. Moyen néerlandais. Vieux haut-allemand. Moyen haut-allemand. Allemand moderne.
Autres langues : Anatolien. Tokharien. Arménien. Albanais. Italique, langues romanes. Celtique. Turc.